A croire que je ne devais pas faire le reportage prévu ce jour-là. Tant pis ou tant mieux, j’ai improvisé, profité de ce premier jour de printemps, me suis arrêté, sur le chemin de ma destination initiale, au bord du Bassin de La Villette puis du Canal de l’Ourcq, pour prendre des images. Baigné dans la bonne humeur ambiante. Car le soleil fait la différence à Paris : ses habitants deviennent subitement heureux, plus aimables. Et quand, en plus, on découvre un groupe de jazz, Octave et Anatole, qui mêle ses belles notes à la belle lumière, il y a, en effet, au moins une bonne raison pour goûter un peu de cette portion de paix.
Moctar KANE.